Au service du patrimoine

depuis des décennies

Le CREAM, Centre de Restauration et d’Etudes Archéologiques Municipal « Gabriel-Chapotat » de Vienne : une institution spécialisée dans la valorisation du patrimoine archéologique et historique. Il doit son origine à la découverte fortuite d’un gisement d’objets en majorité métalliques, vestiges de banquets célébrés par les Allobroges au Ier siècle avant notre ère, sur la colline Sainte-Blandine, à Vienne. Gabriel Chapotat, professeur d’histoire et de géographie y consacra sa thèse. Mais il dut, pour étudier et comprendre ces quelque 1400 objets, pratiquer des interventions de restauration. C’est ainsi qu’à l’initiative du professeur devenu archéologue, entouré de bénévoles, naquit à Vienne dans les années cinquante, un atelier de restauration qui devint, en 1962, municipal et qui perdure aujourd’hui.

En 1972, il obtint l’agrément de la Direction des Musées de France et emménagea dans l’ancien lycées de jeunes filles de la Place Aristide Briand. Le recrutement d’une spécialiste formée au Laboratoire du Römish-Germanisches Zentralmuseum de Mayence initia la professionnalisation de l’atelier qui fut bientôt renforcée par l’arrivée de jeunes restaurateurs formés à la discipline enseignée en France à l’université Paris1 Sorbonne.

Gabriel Chapotat (1908-1994)

Né à Lyon, Gabriel Chapotat vint s’installer très jeune à Vienne, ville qu’il ne devait plus quitter et à laquelle il consacra toute sa vie d’enseignant et de chercheur. Professeur d’histoire-géographie au collège Ponsard de Vienne de 1936 à 1960, il fut ensuite chargé de recherche au CNRS jusqu’à sa retraite en 1976. Ses travaux marquants, outre l’étude du site de Sainte-Blandine et de la nécropole gallo-romaine de Charavel, sont la découverte des voies protohistoriques se croisant à Vienne. Il a parcouru lui-même à pied ces voies jusqu’à Marseille, à soixante-dix ans passés.

Sa bibliothèque scientifique a été léguée au CREAM, qui la conserve dans ses locaux.

Nos Missions

Le CREAM se consacre à la conservation et la restauration d’objets archéologiques et historiques, qu’ils proviennent de fonds anciens de musées, ou de découvertes récentes réalisées au cours d’opérations d’archéologie préventive ou programmée. 

C’est ainsi que les conservateurs-restaurateurs à travers leur spécialité, exercent leur pratique sur des objets couvrant une très vaste amplitude chronologique qui, depuis le Paléolithique illustrent les périodes néolithique, protohistorique, antique, médiévale jusqu’aux temps modernes et actuels.